Forum santé et torture : les participants soulignent le besoin de formation des professionnels du secteur
Le rencontre a rassemblé plusieurs associations de réhabilitation des victimes de la torture de différents pays (Maroc, Liban, Palestine, France…) ainsi que l’organisation mondiale contre la torture (OMCT) dans le but de partager leurs expériences dans le domaine de la prévention de la torture et de la réhabilitation des victimes.
Les différents intervenants ont insisté sur l’impact de la torture sur la santé mentale et physique des victimes et les différentes séquelles qu’elle peut engendrer et ont mis l’accent sur cinq points importants relatifs à la prévention de la torture et à la réhabilitation des victimes notamment :
- L’obligation et la responsabilité de l’Etat dans la mise en place de centres de réhabilitation des victimes de la torture comme stipulé par la convention ;
- Le droit d’accès des personnes en détention au médecin ;
- La nécessité de garantir l’indépendance du médecin de l’administration pénitentiaire. L’ensemble des règles minima 82 pour le traitement des détenus stipule que les médecins des prisons doivent dépendre du ministère de la santé ;
- Le besoin impératif de formation et de sensibilisation des professionnels de la santé au Maroc ;
- L'intégration de médecins dans la composition du mécanisme national de prévention de la torture.