Guelmim : appel à la protection et à la valorisation du patrimoine rupestre
Les participants à une journée d’étude sur le patrimoine rupestre dans les provinces du sud ont appelé à la promotion de ce patrimoine national et souligné la nécessité de mettre les collectivités territoriales et les élus locaux au cœur de toute stratégie d’intervention dans ce domaine.
Les participants à une journée d’étude sur le patrimoine rupestre dans les provinces du sud ont appelé à la promotion de ce patrimoine national et souligné la nécessité de mettre les collectivités territoriales et les élus locaux au cœur de toute stratégie d’intervention dans ce domaine. Cet appel a été lancé à l’issue de la journée d’étude organisée le samedi 18 janvier 2013 à Guelmim sur le thème ‘Sites rupestres dans les provinces du Sud : Reconnaissance, préservation et mise en valeur’.
Dans des recommandations présentées par M. Driss El Yazami, président du CNDH, les participants ont également appelé à l’adoption d’un programme d’urgence pour l’année 2014 portera essentiellement sur l’identification des sites prioritaires nécessitant d’être protégés contre les dangers qui les menacent. Ils ont de ce fait considéré que la préservation de ce patrimoine, qui contribuera sans nul doute à la mise en œuvre effective des droits culturels et à la préservation de l’identité, représente à la fois un défit national et humain.
Tout en mettant l’accent sur la nécessité d’adopter une stratégie globale visant la protection et la valorisation du patrimoine rupestre, ils ont souligné que cette stratégie doit mobiliser toutes les parties prenantes, garantir une protection effective du patrimoine rupestre et permettre une meilleure sensibilisation du public à l’importance de ce patrimoine.
Outre l’organisation d’une rencontre nationale annuelle pour faire le bilan des réalisations accomplies dans ce domaine et adopter le plan d’action pour la nouvelle année, cette stratégie comprend également l’organisation de sessions de formation au profit des différents intervenants en matière de protection et de valorisation du patrimoine rupestre et la création des antennes dans les provinces du sud du Centre national du patrimoine rupestre, ainsi que l’introduction de la culture Hassanie, y compris l’art et les sites rupestres dans les programmes scolaires.
Cette rencontre a été organisée par le Centre des études sahariennes et les Commissions régionales du CNDH (Tan-Tan-Guelmim ; Laâyoune-Es-Smara et Dakhla-Aousserd) en partenariat avec le ministère de la Culture, l’Agence du développement économique et social des provinces du sud du Royaume et l’Office chérifien des phosphates.
Déclarations des participants (Vidéos)
M. Abdellah Alaoui, directeur du Patrimoine culturel, ministère de la Culture
M. Abdelouahab Belfqih, député, président du Conseil municipal de Guelmim
M. Ahmed Oumouss, directeur du Centre national du patrimoine rupestre,
M. M’Barek Aït Khlifa, étudiant chercheur, Master ‘l’Homme et l’espace au Sahara’
Naîma Oumki, Professeur chercheur, l’Institut national d’archéologie et du patrimoine (INSAP)
Malika Boumhara, étudiante chercheur, Master ‘l’Homme et l’espace au Sahara’