Le CNDH participe au dialogue interactif avec la Rapporteure spéciale sur la traite des personnes, en particulier les femmes et les enfants
Le secrétaire général du CNDH, M. Mohamed Essabbar, a pris part le vendredi 13 juin 2014 au Palais des Nations à Genève au débat interactif avec la Rapporteuse spéciale sur la traite des personnes, en particulier les femmes et les enfants, organisé dans le cadre de la 26ème session du Conseil des droits de l’Homme des NU (10-27 juin).
Dans l’intervention qu’il a prononcée à cette occasion, M. Essabbar a appelé le gouvernement à accélérer les procédures de réformes législatives et institutionnelles relatives à la lutte contre la traite des personnes, et à faire en sorte que le code pénal garantisse la protection des victimes et témoins et de tous ceux qui ont rapporté les violations en saluant ce qui a été fait à ce jour dans le domaine.
Le secrétaire général du CNDH a également appelé le gouvernement à interagir positivement et rapidement avec les recommandations de la Rapporteur spéciale sur la traite des personnes, en particulier les femmes et les enfants notamment les recommandations relatives au cadre législatif et institutionnel, à la protection et l’aide aux victimes, à la sensibilisation et au renforcement des capacités, à la mise en place de procédures préventives et pénales ainsi qu’à la coopération entre les acteurs nationaux et internationaux.
Il convient de rappeler que M. Essabar a tenu en marge de cette session, des discussions avec Mme Joy Ngozi Ezeilo la rapporteure spéciale sur la traite des personnes, en particulier les femmes et les enfants, portant sur le suivi des recommandations du rapport de sa visite au Maroc en juin 2013.
Le secrétaire général du CNDH a rappelé à cette occasion la nouvelle politique de la migration adoptée par le Royaume du Maroc suite à la publication sur rapport du CNDH sur la migration et l’asile. M. Essabar n’a pas manqué d’informer la rapporteure spéciale de l'avis sur la traite des personnes qui est en cours d’élaboration par le CNDH.
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