Session de formation au profit d’acteurs libyens en matière des droits de l’homme
Le CNDH organise du 28 au 30 janvier 2014 une session de formation au profit des membres du Conseil national des libertés publiques et des droits de l’Homme libyen.
L’objectif de cette formation qui sera dispensée par des membres et cadres du Conseil, est de mettre en exergue l’expérience marocaine en matière des droits de l’Homme et de justice transitionnelle. Elle portera sur différentes thématiques, notamment ‘les convenions internationales et régionales de protection des droits de l’Homme’, ‘les Principes de Paris régissant les institutions nationales des droits de l’Homme’, ‘la protection des droits de l’Homme : monitoring et investigation’, ‘la visite des lieux de détention : techniques et méthodologies’, ‘le monitoring des droits de l’Homme à travers les médias’, ‘la protection des droits de l’Homme à travers l’harmonisation des législations nationales avec les conventions internationales’, ‘la promotion des droits des groupes vulnérables : cas des migrants étrangers’, ‘documentation et élaboration des rapports’, ‘l’intégration de la dimension droits de l’Homme dans les politiques publiques’ ;
Le programme de la formation comporte également la projection d’une vidéo sur les auditions publiques de l’IER’, et un exposé sur les modalités d’élaboration du dossier d’accréditation auprès du Comité international de coordination des institutions nationales des droits de l’Homme (CIC).
Il convient de rappeler que le CNDH et le Conseil national des libertés publiques et des droits de l’Homme libyen ont signé, le16 juin 2013, une convention de coopération qui a pour objectifs le renforcement de la coopération entre ces deux institutions, la promotion de la culture des droits de l’homme dans les deux pays, l’encouragement de la création des institutions nationales des droits de l’Homme partout dans le monde, et l’échange d’expérience et d’expertise en matière de droits de l’Homme et de justice transitionnelle.
La convention stipule également l’échange de l’expertise technique et technologique dans le traitement des plaintes, l’harmonisation des législations nationales avec les conventions internationale et dans toutes autres questions relatives aux prérogatives des deux institutions, l’élaboration de projets permettant le développement de stratégies en matière protection des droits de l’Homme dans les deux pays.