Vous êtes ici : AccueilEmploi féminin : Présentation des expériences du Maroc et de l’Algérie

PUBLICATIONS À LA UNE

Bulletin d'information

  • Réduire
  • Agrandir

Emploi féminin : Présentation des expériences du Maroc et de l’Algérie

 

‘Si les sociétés maghrébines sont ouvertes à la participation des femmes dans l’économie, elles craignent néanmoins de leur accorder plus de liberté’

 

La situation de l’emploi féminin au Maghreb a fait débat, ce samedi 15 février 2015, au stand commun du CNDH et de l’ONU Femmes au Salon du livre. Débattu dans le cadre de l’axe ‘Etat des connaissances’, le thème ‘Emploi féminin : réalités maghrébines’, a été discutée par Rajae Mejjati, membre de l’observatoire national du développement humain, et Said Ighilahriz, directeur d’un bureau des études sociales et économiques en Algérie.

Animée par Rachid Filali Meknassi, professeur à la Faculté de droit de Rabat, la rencontre a pu mettre en exergue les points de convergence entre les expériences des pays magrébins en matière de promotion de l’emploi féminin, en particulier au Maroc et en Algérie.

Les différentes interventions ont jeté la lumière sur les manifestations d’exclusion et de discrimination dont sont victimes les femmes dans le domaine de l’emploi. Les statistiques démontrent en effet que le taux de femmes actives reste en deçà des normes internationales en la matière et que la participation féminine au marché de l’emploi est nettement inférieure à celle des hommes. La différence entre les hommes et les femmes se caractérise également au niveau de la qualité des postes occupés par les femmes et des salaires qu’elles perçoivent.        

Les participants ont par ailleurs mis le doigt sur la dégradation de l’emploi des femmes sur le marché de travail ces dernières années, en raison notamment de la crise économique, mais surtout en raison de l’émergence d’une culture socioculturelle conservatrice qui n’est pas pour encourager l’égalité au sein de la famille ou dans la société dans sa globalité.

Les différentes interventions étaient unanimes pour dire que ‘Si les sociétés maghrébines sont ouvertes à la participation des femmes dans l’économie, elles craignent néanmoins de leur accorder plus de liberté’.