Vous êtes ici : AccueilM. Essabbar : ‘le secteur de la presse doit jouer pleinement son rôle dans la consécration des droits de l’Homme’

PUBLICATIONS À LA UNE

Bulletin d'information

  • Réduire
  • Agrandir

M. Essabbar : ‘le secteur de la presse doit jouer pleinement son rôle dans la consécration des droits de l’Homme’

Le projet du code de la presse et de l’édition était au centre d’une rencontre organisée les 30 et 31 mai à Casablanca par le Conseil national des droits de l’Homme (CNDH) et la Fondation Driss Benzekri pour les droits humains et la démocratie. Deux jours durant, journalistes représentants de la société civile nationale et internationale, chercheurs et institutionnels ont passé au crible fin les différentes facettes de la profession. Les défis de la presse au Maroc, les droits des journalistes, la liberté de la presse et la responsabilité, la régulation de l’entreprise de presse et du statut du journaliste et l’autorégulation de la presse et codes d’éthiques, des thèmes qui ont été discutés durant les différentes sessions de cette rencontre internationale organisée sur le thème les ‘Politiques publiques et régulation du secteur de la presse au Maroc : les projets de loi sur la presse’.

Le ton a été donné par le secrétaire général du Conseil M. Mohamed Essabbar qui a placé cette rencontre dans son contexte. Pour M. Essabar, ‘cette rencontre se veut une occasion de débat, d’échange, et d’interaction entre les différents acteurs autour de quatre grandes thématiques, les droits fondamentaux en matière de liberté de la presse, le  Conseil national de la presse, le statut légal de l’entreprise de presse et du journaliste et la régulation des professions annexes au secteur de la presse’. Ajoutant que pour le CNDH, ‘le secteur de la presse, avec ses différentes composantes, a besoin d’un nouveau climat juridique, organisationnel et institutionnel qui puisse accompagner les développements que connait le pays sur le plan éthique, économique, technologique et des droits de l’Homme’. L’objectif in fine, est de disposer d’un secteur ouvert, pluraliste et professionnel qui répond aux besoins des citoyens en information, en connaissances et en divertissement. Un secteur, a-t-il dit, qui joue pleinement son rôle dans la consécration des droits de l’Homme et l’animation du débat public sur les questions sociétales et les politiques publiques.

Pour sa part, M. Mustapha El Khalfi, Ministre de la communication, porte parole du gouvernement, a donnée un premier parfum des grandes orientations du nouveau projet du code de la presse dont la première partie relative au statut du journaliste et au Conseil de la presse a été soumise pour avis au Conseil. Ces orientations concernent notamment la suppression des peines privatives de liberté du Code de la presse, la mise en place de mécanismes indépendants et démocratiques garantissant l’autorégulation de la presse, la mise entre les mains de la justice de la décision de l’interdiction des journaux électroniques et la reconnaissance juridique de la question de liberté de l’accès à l’information.

Les travaux de cette rencontre se sont poursuivis dans le cadre de quatre ateliers de travail à savoir ‘les droits de la presse et ses limites légales’, ‘le modèle du Conseil national de la presse’, ‘le statut de l’entreprise de presse et du journaliste’ et ‘la régulation des secteurs annexes à la presse’ dont les recommandations serviront d’assise au Conseil pour élaborer son avis concernant le nouveau projet de code de la presse et de l’édition.